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J’ai une main bionique contrôlée par la pensée

Publié par Gerard FONTAINE le

Les prothèses existent depuis l’époque des Pharaons. Leurs origines : beaucoup de soldats préféraient le suicide plutôt que d’apparaitre avec un membre en moins. Les prothèses ont vu leur développement dans un intérêt psychologique et spirituel. Dans certaines cultures, l’amputation est plus redoutée que la mort, car on redoutait l’image projetée dans l’au-delà.

Depuis, l’appareillage a fait de grands pas. Quand on perd un membre supérieur, les tâches et les besoins quotidiens deviennent un vrai défi.  Les appareils de haute technologie permettent de retrouver une grande indépendance. Les nouvelles technologies permettent même de connecter l'esprit à un membre artificiel. Ces membres artificiels sont appelés prothèses bioniques.

Il y a environ 2 millions d'amputés d'un membre aux États-Unis avec 185 000 amputations effectuées chaque année. D'après les statistiques pour l'Allemagne, l'Italie, l'Irlande, l'U.E. compte environ 3,18 millions d'amputés d'un membre (4,66 millions pour toute l'Europe) et environ 295 000 amputations sont pratiquées chaque année (431 000 pour toute l'Europe) [i].

Comment tout cela fonctionne :

Imaginez que vous faites de la moto et que vous actionnez la poignée d’accélération. Lorsque vous accélérez, vous inclinez votre poignet vers le haut. Inversement à la décélération, le poignet se dirige vers le bas. Au même moment si vous observez votre avant-bras, pendant l’accélération, les muscles au-dessus du bras se gonflent. Vous observerez la même action des muscles inférieures pendant le geste inverse.

Ce qu’il faut savoir, quand vous actionnez un muscle, il y a un léger courant électrique qui circule à la surface de la peau qui recouvre le muscle.  C’est la clef du succès de l’action d’une prothèses bionique. Des instruments, nous permettent de vérifier et capter où se trouve l’intensité maximum du courant électrique sur la peau. Le repérage de cette zone, permet d’y placer une électrode qui va être intégrée à l’intérieur l’emboiture de la prothèse d’avant-bras.

Ces électrodes sont connectées à un microprocesseur, qui va commander l’action des moteurs des doigts pour l’ouverture ou la fermeture ainsi que la rotation du poignet au besoin. Par des contractions successives et d’intensités différentes de ces muscles, l’amputé pourra contrôler la prothèse. Aujourd’hui la miniaturisation des composantes, permet de motoriser de un à cinq doigts, un poignet, un avant-bras, un coude ou une épaule.

Ainsi on peut dire qu’une prothèse bionique est contrôlée par la pensée. Une rééducation de 4 semaines est nécessaire pour la maitrise de ce type d’équipement.

Les développements du futur : Des recherches sont expérimentées en intégrant les capteurs par chirurgie directement au niveau des nerfs[ii]. N’oublions pas l’étude de possibilités de transplantations et grefs[iii]

 

 

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[i] https://www.amputee-coalition.org/resources/limb-loss-statistics/ [ii] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC7047902/#bibr16-2058-5241.5.180038 [iii] https://en.wikipedia.org/wiki/Hand_transplantation

 

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Auteurs : Gérard FONTAINE orthoprothésiste laboratoire PROTUNIX

 © www.protunix.com www.pharmunix.com 


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